Votre personnage.
Ludwig, de Ludwig Revolution | ─ Nom : Foster
─ Prénom : Ruyard
─ Surnom : Faust
─ Age : 28 ans
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Description physique : Faust est grand, et est très mince. Ses cheveux sont d'un rouge qui tire autant vers le roux que vers le violet, tels des flammes de l'enfer. Ses yeux sont d'un bleu très profond, très foncés, et quiconque les regarde pourrait se sentir hypnotisé par ses pupilles. Son visage ne s'orne presque jamais d'un sourire, et la minceur de sa face pourrait faire penser à un squelette. Enfin, de très loin, et pour ceux qui le connaissent très bien. Ses mains sont longues et fines, il joue du piano et du violon à la perfection. Il est toujours habillé en costume, chemise blanche, cravate et chapeau haut-de-forme, gants blancs et canne. Son élégance pourrait très facilement le faire passer pour quelqu'un de la haute société.
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Description morale : Faust est très calme. Mais ce n'est qu'une façade. Car il suffit qu'il ait découvert un possesseur de pierre pour entrer dans une transe sadique, où il va imaginer tous les moyens de détruire le possesseur. Sa maison possède une cave-salle de torture, où il expérimente toutes ses nouvelles techniques de torture. En un sens, il est fou. Il l'est devenu à cause du drame qu'il a connu quelques années auparavant. Mais sa folie lui a permis de développer certaines capacités : de manipulation et de charisme. Car il fallait beaucoup de charisme et d'organisation pour créer la milice sans se faire connaître de la Reine. Et il fallait s'y connaître en manipulation pour faire avouer à certaines personnes le fait qu'ils possèdent une pierre. Il est très intelligent, et l'était déjà avant de devenir ce qu'il est aujourd'hui. Son entêtement à détruire les possesseurs l'a aidé a arriver à ce niveau dans la société : Chef de l'Organisation la plus puissante de Londres. Parce qu'il y croit, et qu'il est selon lui l'envoyé d'un être divin qui lui ordonne de détruire ces aberrations. Mais plutôt que l'envoyé d'une être divin, ce serait plutôt l'envoyé d'un être satanique, et il aurait troqué son âme au diable pour avoir ses facultés de manipulation et d'imagination pour les tortures...
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Histoire :
Chapitre I
"La Naissance est un départ; la Mort n'est qu'une étape ; après vient la félicité."
Extrait de My Fight, Ruyard "Faust" Foster.
Londres, 1 Janvier 1848Une petite lueur tremblotant en ce jour de nouvel an. Les rues sont animées de musiques, de chants, de danse. La pluie continuelle a laissé la place à la danse des flocons de neige, qui ne laissent pourtant pas la fine couche sur le sol à laquelle on pourrait s'attendre. Tout est joyeux, tout chante. Mais une petite maison n'est pas aussi joyeuse que les autres ; c'est la petite bicoque des Foster, au fin fond des taudis, où madame Sally Foster, née Jensen, accouche de son premier enfant. Sont présents dans la pièce trois personnes, bientôt quatre. Il y a la mère bien sûr, le père, nommé Michael Foster, le docteur Hancock, et le bébé. Quelques complications surviennent : l'enfant sort par les pieds. Douleur pour la mère, peur pour le père de perdre son fils et sa femme, insouciance du médecin. Enfin, l'enfant sort. Le cordon ombilical ne l'a pas étranglé, la mère va bien, même si elle a très mal au niveau du bassin, et le père regarde son fils. Son fils... Il ne peut presque pas y croire. Il y a encore un an, jamais il n'aurait pensé tenir son fils dans ses bras... Tout ce qu'il espère, c'est en avoir un autre. Car ce moment de bonheur devrait être éternel. Malheureusement pour lui, l'incident de l'accouchement a rendu Madame Foster stérile. Il n'aura jamais son deuxième enfant.
Londres, 16 Aout 1848Huit mois ont passé depuis la naissance de Ruyard. Mais Madame ne va toujours pas mieux. L'accouchement l'a rendue trop faible, elle ne peut presque plus se lever, la nourriture lui semble terre et cendre, elle vomit sans cesse. Il y a peu, elle a commencé à cracher du sang. Des maux de tête incessants cognent dans son crâne, son ventre lui fait mal, ses jambes ne répondent plus. Elle ne peut presque plus ouvrir les yeux, quand elle tente de parler, seules quelques onomatopées ou borborygmes sont audibles. Puis, plus rien. Seul le bruit de la respiration très irrégulière et le mouvement très faible de sa robe se soulevant avec sa poitrine. Le coeur bat très doucement. Puis plus du tout. Arraché de sa mère, Ruyard est orphelin. Il n'a pas un an, il n'a déjà plus de mère.
Ipswich, 17 Septembre 1848Un mois a passé depuis la mort tragique de feu Madame Foster, née Jensen. Monsieur Foster, désireux de quitter la ville qui a vu mourir son épouse, a fuit vers Ipswich. Mais la douleur est encore plus forte, se trouver loin de l'esprit de sa femme le rend encore plus triste et taciturne qu'il ne l'était alors. Alors, conscient qu'il ne peut plus vivre cette vie qui lui a arraché son unique amour, il confie son fils, le seul être qu'il veut protéger, mais dont il est conscient qu'il n'est plus capable de s'en occuper, à un orphelinat. Il insiste pour qu'on lui donne le nom qu'il a toujours eu, Ruyard Foster. Puis il part. On le retrouvera quelques jours plus tard, la gorge tranchée par un tesson de verre, vidé de son sang dans la forêt près de la ville. Ruyard est définitivement un orphelin.
Ipswich, 1 Janvier 1854Six ans ont passé depuis la naissance de Ruyard. Il n'a jamais connu ses parents, mais connaît leurs noms ; il sait qu'ils sont morts, mais il sait aussi qu'ils l'aimaient. Et sa plus grande envie est de retrouver ses géniteurs. A l'orphelinat, on le brime, on le maltraite, on ne le nourrit presque pas. Il est très maigre, mais grâce à sa bonne constitution, grandit bien, et ne présente aucune malformation, en dépit de ce que l'on aurait pu croire à sa naissance. Il a une idée : il veut fuir. Il veut voir la tombe de sa mère. Il l'a décidé, il allait partir, loin, très loin de cet orphelinat. Et le plus tôt sera le mieux.
Londres, 4 Février 1854Après une fuite quasi inespérée de l'enfant, aide des marchands pour l'emmener jusqu'à la capitale, Ruyard arrive enfin à Londres. Là, il se précipite vers les taudis, voit sa maison de naissance. Celle-ci n'a jamais été occupée depuis, elle est en ruine, délabrée, des rats semblent y vivre. Tant pis, il aura quand même un toit ici, à Londres, il ne dormira pas à la belle étoile. Et les rats ne semblent pas belliqueux. Le lendemain, il va au cimetière, cherche en vain la tombe de Sally Foster, née Jensen. En désespoir de cause, il va vers la fosse commune, où est probablement sa mère. Après un signe de croix, quelques larmes et une fleur dérobée dans un jardin jetée dans le trou, Ruyard part. Au moins, sa mère aura été honorée par son fils à présent, il peut enlever ce poids de son coeur. Demain, il ira voler pour manger. Et il grandira ici, à Londres. Jamais il ne se laisera prendre, car il doit vivre et prospérer. Pour ses parents.
Chapitre II
"Un animal aspire au manger. Un homme aspire à la vie. Un ange aspire à l'amour. Un possesseur aspire au pouvoir."
Extrait de My Fight, Ruyard "Faust" Foster.
Londres, 1 Janvier 1864Dix ans ont passé depuis l'arrivée, ou plutôt le retour, de Ruyard à Londres. Il a seize ans, et a trouvé un emploi en tant que Dactylographe dans une imprimerie depuis bientôt un an. Son travail est de placer tous les "tampons", tous les caractères sur la presse pour imprimer des journeaux. Il aime son travail, car il peut se cultiver grâce à cela. Il a ainsi apprit l'allemand et le français. Grâce à l'argent, il peut non seulement se nourrir, mais également se consacrer à ses loisirs ; et il apprend ainsi le piano et le violon. Son rêve, plus tard, serait de devenir journaliste, pour pouvoir écrire à son tour les articles qu'il met tant de bonheur à reconstituer minutieusement sur la presse. Ce jour, il part plus tôt du travail. Son travail est nocture, alors, il rentre habituellement vers huit heures du matin, lorsque tous les journeaux sont imprimés. Mais cette nuit, les journeaux ont été plus courts que d'habitude, donc, Ruyard peut partir, il n'est que sept heures du matin. Et il assiste à une bien étrange scène : un homme, devant lui, trébuche, et émet soudain un bruit de surprise en se tenant la main. A l'intérieur est maintenant incrustée une pierre verte, qui irradie la peau de son éclat. Et l'homme se met alors à se dédoubler. Ruyard, étant intelligent, comprend, même si sa raison lui hurle que c'est impossible, que la légende parlant des pierres magiques était donc vraie. Et qu'ils donnent le pouvoir dont le possesseur à toujours rêvé. Ruyard y réfléchit : quel serait son plus grand rêve? Sans aucun doute, réssuciter ses parents. Et il se met alors à vouloir une pierre magique. Il rentre résolut chez lui, s'allonge dans le lit près de sa copine, Annie Taylor, et s'endort, le sourire aux lèvres. Bientôt, il sera sans doute un homme comblé, entouré de son amie, ses parents, et ses amis.
Londres, 6 Juin 1865Ruyard n'a toujours pas trouvé de pierre magique. Mais il ne se presse pas, il sait que s'il en a vraiment envie, alors il l'aura bientôt. Mais il ne la cherche pas activement. Après tout, il n'a que dix-sept ans, il a toute la vie devant lui. Mais depuis quelques mois, quelque chose l'inquiète : sa fiancée se fait courtiser par un homme d'une vingtaine d'années, un certain John Lear. Mais son amie ne se laisse pas courtiser, elle le rejette sans cesse. Jusqu'au jour où l'homme arrive dans leur maison, où le couple se trouve, pour lancer un ultimatum à Annie. Il veut l'obliger à coucher avec lui, sans quoi il la tuerait. Annie résiste, persuader que Ruyard la protègerait. Ruyard résiste, persuadé qu'il peut protéger Annie. Mais John Lear possède une pierre, qui lui permet de contrôler le feu. En l'espace de quelques secondes, sans prévenir, Annie est immolée, et meurt, telle Jeanne d'Arc sur son bûcher. Le meurtrier lance un grand rire, et s'en va. Devant le cadavre de sa fiancée, Ruyard tombe à genoux. Il pleure toutes les larmes de son corps. Et ses larmes font appraître un autre Ruyard Foster. Désormais, il ne sera plus Ruyard Foster. Il sera Faust. Il décide de tuer tous les possesseurs, car ce sont eux qui ont tué sa bien-aimée. Il ne veut plus de pierre : plutôt mourir que d'en avoir une. A présent, il va traquer sans relâche les possesseurs, les torturer pour qu'ils révèlent quels sont les autres possesseurs. Jusqu'à ce qu'il trouve John Lear. A qui il réserve le plus triste sort, bien entendu.
Chapitre III
"Un homme est une coquille vide qu'il faut remplir avec de l'amour et du savoir. Un possesseur est une coquille vide qu'il faut remplir avec de la haine et des pierres. Un possesseur n'est pas un homme."
Extrait de My Fight, Ruyard "Faust" Foster.
Londres, 17 Juillet 1870Faust a vingt-deux ans à présent. Son rêve de devenir journaliste s'est réalisé, et il oeuvre pour un journal de propagande anti-possesseurs, The Right Being. Pour lui, les agressions commises par Jack The Ripper sont commise par un possesseur, qui n'a pas d'âme. Il se considère comme un envoyé divin, qui opère selon le bon vouloir du Saint Esprit. Grand Inquisiteur du Bien, il traque les possesseurs. Sa folie naissante il a y cinq ans l'a doté d'un don de manipulation très avancé, et d'une très grande logique. Son charisme est allé de pair. Depuis peu, il organise des meeting secrets pour détruire les possesseurs, qu'il décrit comme l'entité du mal. Il a écrit un livre nommé My Fight, pendant son séjour en prison après avoir lapidé en pleine rue un possesseur. Il se promet d'être plus prudent la prochaine fois. Aujourd'hui, il a été élu chef de la nouvelle Milice Londonienne.
Londres, 2 Janvier 1871Faust pense que c'est le plus bel anniversaire de sa vie. En sortant d'un petit restaurant la veille, il est tombé sur John Lear, en train de se soulager contre un mur. Ne l'ayant pas reconnu, le meurtrier a continué son affaire en ne se doutant de rien. Assomé, puis emmené dans la cave de Faust, John Lear ne peut rien faire ; pas même utiliser son pouvoir, après avoir absorbé un breuvage de la composition de Faust permettant le destruction momentanée du pouvoir, et donc, rendre innofensif le possesseur. Et cela fait deux jours que Faust torture Lear dans sa cave, lui arrachant les ongles des mains, puis les pieds ; le crevant un oeil, et en coupant les doigts phalanges par phalanges ; en lui arranchant les testicules avec une tenailles, en lui coupant l'oreille droite... Faust lui fait regretter deux choses : d'être un possesseur, et d'être le meurtrier de sa fiancée. Toute sa vie, Faust pensera à sa plus belle oeuvre, celle qu'il vient de faire avec Lear, son chef-d'oeuvre. Mais si celui qui a commencé cette guerre est mort, Faust ne s'arrêtera pas pour autant. Les possesseurs sont le mal absolu, le diable incarné. Alors, possesseurs, passez votre chemin...
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Orientation Sexuelle : Hétérosexuel. Il est peut-être même bisexuel, on sait pas vraiment en fait... Mais depuis trois ans, il a une propension à se déguiser en fille "pour piéger les porteurs", qu'il dit...
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Porteur de pierre ? : Non
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Groupe : Milice
Vous.─
Fréquence de venue sur le forum ? : Franchement, je sais pas. Pendant les vacances, souvent, pendant les cours, un peu moins ^^"
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Où avez vous connu ce forum ? : Ancienne de Victoria's Stone. D'ailleurs, j'ai repris la fiche de Faust, bah oui, c'était moi quand même :p
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Votre Niveau de RP : Assez bon, je dirai :p
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Votre surnom : Anophèle
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Autre chose à dire ? : Coin Coin.
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Code ? : Welcome In Wonderland. (J'ai lu le règlement avant, j'ai cru que c'étaient les balises qui avaient foiré :p)